Pourquoi aimer le sport finalement?
Pourquoi aimer le sport? Tout le monde n’est pas obliger d’aimer le sport. Je n’ai aucune envie de faire changer d’avis le/la plus opposé(e) à l’amour du sport, néanmoins je peux peut-être vous expliquer pourquoi personnellement, j’aime tellement le sport.
Voici mon top 3 des raisons qui font que j’aime le sport:
1.Aimer le sport….pour le plaisir!
« Pour le plaisir »,…comme dirait un certain chanteur !
J’aime le sport car faire du sport c’est la possibilité de ressentir du plaisir. Ce plaisir, c’est la sensation liée à notre morphine naturelle: l’endorphine.
L’endorphine pour les orgasmes et le sport:
L’endorphine est sécrétée (fabriquée) par le complexe hypothalamus-hypophysaire(notre cerveau) et elle est sécrétée chez les vertébrés lors d’une excitation, d’un orgasme, d’une activité physique intense ou d’une douleur intense. L’endorphine est un message hormonale qui détient un rôle dans le fait de supporter la douleur et assure une sensation de bien-être après l’effort. L’endorphine a aussi d’autres vertues, comme des effets euphoriques, anxiolytique et antalgique.
D’après le site, entrainement sportifs : les sports qui favoriseraient le plus la libération d’endorphines, sont les sports d’endurance tels que la natation, la course à pied, la marche, …
Etre à fond pour ressentir le plaisir?
Il semblerait que l’on commence à ressentir les effets de l’endorphine 30min après le début des efforts et seulement si l’on est à 60% de ses capacités respiratoires.
Toutefois, les décharges hormonale c’est abstrait. En fait, beaucoup de personnes que j’ai rencontré m’assurent qu’elles n’aiment pas le sport car elles n’ont jamais ressenti aucun plaisir à exercer une activité sportive.
Pas de bras, pas de chocolat!
Effectivement, si vous n’avez jamais ressenti ce fameux plaisir hormonale, la notion d’aimer le sport est abstraite. C’est vraiment une décharge de plaisir (parole de droguée:-)). Il est vrai que de tous les sports que j’ai pratiqué, le sport qui m’a permis de ressentir cette décharge hormonale le plus facilement reste la course à pied. Toutefois, aimer le sport ce n’est pas seulement s’exciter comme un dingue pour ressentir une décharge d’hormone.
2.Aimer le sport parce que c’est (re)vivre des bonheurs simples:
Pour moi le bonheur c’est un état et c’est éphémère. Si on apprend à reconnaitre les petits détails qui nous rendent heureux, on les multiplie et petit à petit ils nous envahissent. C’est alors l’extase et la joie tout le temps. Le sport, c’est vraiment un outil formidable pour développer ces petits moments de bonheur simple.
Au volley-ball,
je me souviens ressentir que j’étais redevenue une enfant en sautillant et en faisant l’imbécile à un entrainement. Faire l’enfant c’est lorsque les nerfs lachent. Lorsque vous avez la fatigue de votre journée de travail et que l’on vous demande de la coordination que manifestement vous êtes incapable de réaliser. C’est le bonheur des sports collectifs, on est en groupe, on a des ballons et quelques fois nos éclats de rire d’enfant reviennent. Grâce à ces moments, pendant un instant on baigne dans le bonheur le plus simple qui existe: la joie de jouer comme un enfant.
Au Kung-fu,
je me souviens de fou-rires pendant un combat souple de kung-fu. En effet, lorsqu’on se concentre pour se battre, on affiche un visage très sérieux et lorsqu’on connait les expressions des personnes qui prennent ce visage sérieux… cela semble pas du tout crédible et tellement drôle! Avec mes copines on avait un casque qui ne laissait apparaître qu’une partie du visage. En plus, si vous imaginez le protège dent qui vous fait baver, vous avez juste envie de rire plutôt que de vous taper dessus.
A la natation,
je les détaillé dans l’article: « j’avais envie de traverser l’atlantique en nage papillon », je me souviens de la joie toute simple d’arriver à accomplir quelque chose qui pour moi était très difficile: la nage papillon.Un jour, à la fin d’un entrainement, j’essaye de refaire le papillon pour voir si j’y arrivais toujours. Après avoir essayer, je relève la tête et je vois le maître nageur qui me dit: “super ton pap” (cela veut dire papillon dans le milieu:). Dans ma tête résonne: “wahhhhh quelle réussite !”. Je vous rassure je ne fais pas plus de 25 m mais c’est des jours comme celui-ci où je me rends compte à quel point j’aime le sport; à quel point c’est merveilleux!
A vélo,
je me souviens de l’incroyable sensation de liberté en voyage à vélo, lorsque j’attaquais une grosse descente après des heures de côtes et que je pouvais me permettre de lever mes jambes en l’aire et crié comme une enfant qui se sent dans une fusée qui décolle: « wahouuu !».
3.Aimer le sport pour mettre pause à son mental et rentrer en médiation active.
J’aime le sport car cela fait du bien de penser à rien (ou presque). Quand je fais du sport, je ne pense à rien d’autre qu’à ce que je fais. On est bien obligé, car pour arriver à coordonner son corps dans l’action, il faut bien se concentrer sur l’action. Sinon cela fait des choses comme sur la vidéo ci-dessous.
La méditation active:
Le sport est connu pour ses vertus en méditation active. Je me souviens de tellement de moments, où je stressais pour je ne sais quelle futilité et où je me suis simplement dis : va au sport et ça ira mieux après.
Pas besoin d’aller voir un grand maitre à Bali ou de s’assouplir pendant des années pour s’assoir par terre et se faire mal au dos pour méditer. Il est tout à fait possible de faire de la méditation active si on aime simplement le sport. Le fait de se concentrer sur un mouvement permet d’atteindre un état comparable à l’état méditatif;
Je conseil la marche en pleine nature:
En ce qui me concerne je trouve que le sport le plus efficace pour arrêter de penser c’est la marche en pleine nature ou la randonnée. Bien sur, les 15 à 30 premières minutes en général on bavarde ou alors on pense à ceci ou cela, seulement si on continue encore un peu, à un moment on est juste dans l’instant présent.
Déjà petite, à la fin de l’entrainement, je me sentais tellement bien que j’en avais oublié totalement mes devoirs ou mes contrôles. C’est à dire qu’avant le sport, j’étais angoissée face à l’idée de l’échec et après le sport j’en avais même oublié l’existence.
Je conseil particulièrement le sport lorsqu’on a une prise de bec avec son amoureux ou son amoureuse. Tout est plus simple et plus facile quand le corps à dépensé son énergie de colère et que la tête s’est vidée.
Je pourrais vous faire une liste beaucoup beaucoup plus longue qui explique mon amour du sport et je pense qu’au fil des articles de ce blog cela va devenir plutôt explicite. N’hésitez pas si vous souhaitez partager vos raisons pour ou contre le fait d’aimer le sport.